• Quelle Journée de M....

    Dimanche 20 janvier 2013, tout avait pourtant bien commencé ou presque nous étions un peu en avance, on avait trouvé une place de parking assez rapidement. Billets compostés, nous montons dans le TGV tout se passe bien pendant les 3/4 du trajet soit 1h30 sur 2h00 (Lyon-Paris). Quant à 50 km de l'arrivée ce qui était parti pour être une bonne journée va se transformer petit à petit en une journée de m.... ou dimanche catastrophe pour quelques flocons de neige, quelques flocons de trop et pourtant qui peut croire que notre beau pays «France» va être paralysé ou plutôt son système ferroviaire parisien va être neutralisé.

      Oui vous avez bien lu nous sommes le 20 janvier 2013, à 50km de Paris en France, capitale française, cité internationnale et illustre mais tout cela est fini car nous voici à cet instant même, plonger au XVème siècle !!!!

    "Coincés comme jadis. Oyez, oyez braves gens la charriotte n'avance plus."

    Ce qu'on ne savait pas encore à ce moment précis, c'est qu'il s'agissait là que d'un début malheureusement car après 1h30 d'un arrêt total, nous reprenons péniblement le chemin afin d'arriver. Sont-ce les chevaux qui fatiguent ou moi qui suis lasse de ce retard grandissant ?? Misère ce n'était pas fini, arrivés à 12h00 au lieu de 10h30, il est 12h15 et c'est maintenant ce maudit RER qui ne veut plus partir. C'est reparti pour un tour … 

    Les hospices n'augurant rien de bon au contraire, mais quelle est donc ce maléfice puissant qui arrive à bloquer, que dis-je paralyser des voyageurs dans un wagon d'une coquetterie tout aussi douteuse que sa propreté (les usagères et usagers me comprendront, je vous plains sachez-le). 

    Les minutes s'égrennent, les voyageurs s'impatientent moi j'enrage, voyant le temps perdu et la contrariété m'envahie totalement. 45 minutes plus tard, enfin nous penêtrons le St Graal de l'univers de la décoration : «le salon professionnel Maison et Objets».

    Il est 13h00 pas d'autre solution que d'aller manger en espérant éviter si possible la foule affamée des exposant(e)s et visiteuses/visiteurs. Bien entendu nous sommes entrés à l'opposé des points restauration donc on marche, on cherche, on s'égare un peu et enfin on trouve. On entre et là le choc suivant arrive : une impression plus que mitigée, l'endroit semble presque totalement oublié par la lumière, les couleurs & la vie. Les plateaux en mains, la lumière blafarde et terne donne un aspect étrange au bac d'alimentation, la salle quasi vide et l'air résigné des quelques rares personnes attablées nous fait vite réagi, il faut partir "conserver son humanité et éviter de se transformer en légume". Nous sortons de la file les plateaux vide et les reposons. Vite dehors, à la lumière, ouf sauvés nous avons franchis la sortie. 

    On remarche, on retrouve une cafetéria déjà testée, tout étincelle de lumière même le pain industriel semble nous sourire et nous souhaiter la bienvenue. Re plateau et là les plats semblent même appétisants nous prenons "le menu salon professionnel" c.à.d "le faux-filet + frites". On attend, on trouve une place baignant de lumière (ici il y a du monde) et hop on récupère le plat chaud qu'on avale pour se rassasier. On rend le tout et hop on attaque la visite dans un style nerveux, pressé mais avec l'oeil professionnel. 

    Heureusement il n'y a pas trop de monde et oui c'est dimanche !!!!!

    Au bout de quelques heures, une petite fatigue pointant «le bout de son nez» on fait une petite pause bien méritée. Puis on repart en chasse de nouveautés, on marche, on repère, on se renseigne : condition de vente, franco de port, frais d'envoi … etc … tout quoi comme d'habitude. 

    Je repère les stands de savons, bougies naturelles (qui n'ont de naturelles que le nom) et autres senteurs (bof pas terribles) et d'huiles essentielles curieusement pas très détaillés leurs emballages (je me moque) et me voilà devant le stand de Marius Fabre savonnier, à voir tous les stands dits «fabricants de savons» je me dis que la France n'est plus un pays de fromages et de vins mais un pays de savons, bougies, bougies cupcakes (grandes nouveautés, enfin il parait), je me gausse. On finit de justesse. On aperçoit la neige qui tombe et devant repartir le soir même avant 20h00, on décide de refaire le chemin inverse il est 18h30, pour éviter d'être coincés. Mais une fois de plus tout n'allait pas se passer comme prévu, non pas du tout. Re RER re attente car le quai est bondé, oui on a tous pensé pareil, on dirait !!!! 

    Le 2ème RER presque vide est là rapidement, on monte, il roule un peu moins vite mais c'est bon on arrive à la gare de Charles de Gaulle 30 min avant l'arrivée de notre TGV pour repartir sur Lyon. 15 min avant l'arrivée de notre train rien sur le panneau d'affichage et rien en annonce non plus, et là on comprend tous les deux (M.Elfe et moi-même) qu'il y a un problème, effectivement 10min plus tard du retard pour notre train est annoncé, 30 min et ce retard est bien sûr est dû à la neige.

    Mais attention en France il ne faut pas 30 cm ou 1 mètre de neige, non, non chez nous 3 cm de neige suffise pour bloquer, que dis-je, pour paralyser le système ferroviaire français. 

    C'est vrai qu'il ne neige qu'une fois tous les 1678 ans en France (ah non désolée je me trompe, en fait c'est la comète de Bennett qui est visible tous les 1678 ans).

    Les minutes défilent, la SNCF annonce que le retard passe de 30 min à 1 heure pour notre train et ce dû aux conditions météorologiques déplorables (c.à.d 3 cm de neige) dixit le message d'annonce SNCF moi c'est la SNCF que je trouve déplorable.

    L'heure passée le retard affiché est à présent de 2 heures et le même message encore et encore toutes les 15 min (j'ai regardé ma montre). Et tout ça debout dans le grand hall de la gare bondé car tous les trains ont du retard certains 1h45 d'autres 2 ou 3 heures. On trouve enfin dans le grand hall 2 places assises bien placées, ou plutôt bien ventées, glaciales. 

    M. Elfe plein d'humour tente de me redonner le sourire et c'est lui qui lance la fameuse phrase : «quelle journée de m....»

    C'est bref, concis mais cela résume parfaitement la journée qui vient de s'écouler, je retrouve mon sourire et mon rire même.

    Voilà le début de l'autre longue attente, 30 min passent nous arrivons enfin à trouver 2 places assises en salle de voyageurs cette fois (là, c'est chauffé) et re attente, 30 min de plus, cette attente ne s'arrête pas, le retard prévu s'allonge encore mais cette fois c'est 1 h supplémentaire.

    Là je vous parlerai même pas de salle des voyageurs sale à pleurer, la poubelle remplie et débordant même, me semble plus propre, mais oui elle est plus propre. Qu'importe mieux vaut une salle "crade" mais chauffée qu'un grand hall propre mais glacial. Le même message qui est enregistré continue à passer toutes les 15 min saoûlant et monotone. 

    Nous regardons le tableau d'affichage à tour de rôle entre 2 conversations avec nos voisines et voisins de «misères ferroviaires». Je somnole un peu (levée à 5h45 quand même, le prix à payer pour habiter à la campagne) puis j'attends, il attend, nous attendons puis une lueur d'espoir : le retard affiché passe à 1h30 puis à 1h45 !!!

    Enfin le tableau indique le numéro du quai, c'est le quai n°6.

    Une vague annonce quasi inaudible fait grésiler les enceintes de la gare passant inaperçue ele est redonnée plus vigoureusement 5 min plus tard, on apprend que notre train arrive d'ici 3 min. Allez vite rassemblant le peu d'énergie qui nous reste, nous partons en vitesse histoire de ne pas le louper et on composte.

    On descend sur le quai n°6 et là attente de 6 min dans un froid mordant, le train arrive enfin "ouf" me dit M. Elfe "j'étais à -18° C, 2 min de plus et j'étais surgelé" Re sourire et rire. On prend place dans «notre train» nos sièges en 1ère classe duplex isolés (quand on l'écrit cela fait toujours classe) mais comme si cela ne suffisait pas mon siège est cassé et le train est bondé, je suis à ras du sol ou presque position bain de soleil mal réglé mais pas mieux réglable. J'attends toujours le contrôleur (qui ne viendra jamais), lasse je décide de garder cette place et de ne pas changer.

    Ras le bol de cette journée de m....

    Le train démarre, une annonce est faite pour nous prévenir qu'il roulera moins vite, on s'en fout du moment qu'on rentre chez nous.

    On roule un peu il est 22h30 quand une autre annonce nous fait savoir qu'en compensation des nombreux déagréments et grands retards 1 plateau repas sera offert à chaque voyageur.

    Il est 23h15 sachant que nous n'arriveront pas avant 0h15 min à Lyon je décide d'aller chercher 2 plateaux repas comme ils ont appelé ça à la SNCF (on n'a pas les mêmes valeurs c'est certain).

    Je me dirige donc au wagon restaurant, 4 voitures plus loin, nouvelle annonce que j'entends en chemin qu'exceptionnellement 2 arrêts supplémentaires seront desservis, petit supplément de retard (à ce niveau 10/15 min de plus ou de mons ne comptent plus). J'arrive au wagon restaurant et demande s'il reste des plateaux repas, là à ma grande surprise on m'indique un carton et l'on m'invite à me servir personnellement.

    J'ai pensé à ce moment-là qu'on m'avait sélectionnée pour caméra cachée (non, non c'était pas ça) pour mémoire nous sommes toujours dimanche 20 janvier 2013, il est 23h20 min. Je prends 2 plateaux repas enfin plus exactement 2 boîtes en carton (cf. photo n° 1, un peu abîmé à l'ouverture) ils sont froids les cartons, pratiquement glacés. Sortis tout droit d'un frigo.

    Quant à vous décrire le plateau repas ou la boîte carton je préfère vous laissez seul(e) juge et vous indiquez ce qu'il contient exactement et vous mettre une photo (c'est la n°2). Voilà, il est à présent 23h28 nous quittons le dernier arrêt supplémentaire direction Lyon-Part-Dieu, une des gares lyonnaises l'arrivée est prévue pour 0h25.

    Bonne nuit, nous nous mangerons chez nous se sera meilleur mais pas gratuit.

    Fin de mon coup de gueule.

    Je termine en écoutant un peu de musique car j'ai pu rechargé mon téléphone portable dans le train.

     

    NB : M. le Président de la SNCF j'aurai préféré une boissson chaude.

     

    Voici donc la photo n° 1 "le plateau repas" 

     

    Quelle Journée de M....

     

    Le contenu à présent, sans commentaire de ma part :

     

    Quelle Journée de M....

     

    Bon appétit  


  • Commentaires

    1
    fée malice
    Mardi 22 Janvier 2013 à 17:07

    wow! quel bon repas! sa me fais pensée à ma mésaventure en avion à mon retour d'orlando l'automne passée....

    2
    Elfe des bois Profil de Elfe des bois
    Mardi 22 Janvier 2013 à 17:14

    Oui franchement appeler cette boîte et son contenu "un plateau repas" alors qu'en fait c'est une boîte d'articles publicitaires 

    3
    Mardi 5 Février 2013 à 20:19
    TiteMarie

    Waouh quelle expédition, et je suis pliée par la boîte repas, la honte !!!!

    Bisous

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    4
    Elfe des bois Profil de Elfe des bois
    Mardi 5 Février 2013 à 20:44
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